mercredi 21 novembre 2007

Café des femmes à la Coupole 2007-2008

source: sisyphe.org

L’Association Souffles d’elles, qui a pour but de "promouvoir, produire et diffuser toute forme d’activité créatrice liée à la libération des femmes dans l’art", est heureuse de vous présenter son programme. Souffles d’Elles s’attache particulièrement à "relier l’éthique et l’esthétique pour agir en faveur de l’inscription d’une symbolique nouvelle dans la Cité" (association loi 1901, Journal Officiel du 17 janvier 2004).

A l’initiative de Georges Viaud et organisé par l’association Souffles d’Elles, le premier café des femmes propose chaque deuxième dimanche du mois, depuis janvier 2005, à La Coupole, 102 Boulevard du Montparnasse, Paris (métro Vavin) à 17h, au dancing,une rencontre avec des créatrices, des interprètes, des critiques contemporaines dans diverses disciplines. Ce cadre privilégié inscrit l’activité artistique des femmes dans le sillage de toutes celles qui ont vécu et travaillé à Montparnasse. L’art des femmes prend ainsi sa juste place dans le paysage culturel et sa véritable portée qui est universelle.

Voir le programme 2007-2008 sur sisyphe.org

jeudi 8 novembre 2007

Genre: Normes et transgressions

La Maison Populaire de Montreuil et le Cinéma Le Méliès invitent cette année le peuple qui manque qui proposera et présentera un panorama de films rares, documentaires, vidéos d'artistes, cinéma d’avant-garde, retraçant une brève histoire du cinéma des corps et des identités, depuis les années 70, des mouvements de libération des femmes et d’affirmation des minorités sexuelles jusqu’au cinéma queer contemporain. Ces 14 rencontres de cinéma, d’octobre 2007 à mai 2008, et dans le cadre des cycles annuels de cinéma (Les écrans sociaux au cinéma le Méliès un mercredi par mois) et de vidéos d’artistes (Sun in your head à la Maison populaire de Montreuil un vendredi par mois), aborderont tour à tour l’histoire des luttes féministes, la rencontre entre art et féminisme, les questions de genre, le mouvement homosexuel, l’Ecole du corps, les politiques transgenres, ou encore l’imbrication des rapports sociaux entre racisme et sexisme.
Programmation : Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros


Le peuple qui manque
« Le peuple qui manque » (Watashitachi) est une structure de programmation et de distribution de films créée en 2005, et un laboratoire de réflexion autour de l'art contemporain, de la vidéo plasticienne, du cinéma politique et des multitudes (mouvements queer, postcoloniaux, féminismes, indigènismes, minorités agissantes, etc).

+ d'info:www.lepeuplequimanque.org

vendredi 2 novembre 2007

La Tate va accroître sa politique d’acquisitions en faveur des femmes. Par Adrien Via Artsunchained

source: www.paris-art.com

À Londres, le conseil d'administration de la Tate a décidé d'établir une statistique sur la parité homme-femme dans ses collections. Un article de Martin Bailey paru dans le Art newspaper (correspondant du Journal des arts français), révèle qu'actuellement, le département des collections comprend des œuvres de 2914 artistes, dont 348 femmes (12%). L'unité totale des créations des femmes représente seulement 7% du total. Les statistiques montrent que du côté des artistes contemporains, sur les 175 artistes nés après 1960, 55 sont des femmes (31%). L'artiste femme la mieux représentée de la Tate est Barbara Hepworth, avec 128 travaux. Ceci est principalement dû a de généreuses donations de la succession du sculpteur (le gendre de Hepworth, Sir Alan Bowness, fut l'un des fondateurs et directeurs de la Tate). Parmi les autres femmes les plus représentées de la Tate : Rebecca Horn (31 travaux), Louise Bourgeois (30) et Bridget Riley (30). Les artistes Georgia O'Keeffe et Frida Kahlo apparaissent comme le principal manque au sein des collections. Ce mouvement suit l'initiative de la Moderna Museet à Stockolm qui a lancé une campagne l'année dernière en vue de collecter des fonds pour acquérir des œuvres de femmes...
Ce même mois, le Premier Ministre Tony Blair annonçait lors d’une conférence de presse, aux côtés du directeur de la Tate, Sir Nicholas Serota, que Londres est devenue la capitale des Arts (sur le plan mondial)... Au fait : pour revenir à la parité homme-femmes, à quand la même enquête autour des fonds d'acquisitions publiques pour/dans les musées français ?

Source : «Tate to buy more work by women», article de Martin Bailey, paru dans l’édition internationale du Art Newspaper, avril 2007.

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